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La réalisation d'une sorte de niche écologique humaine, dans cet environnement, nécessite la construction d'un habitat, avec une enveloppe protectrice sélective, de forme adaptée et implantée en un lieu bien situé. Il convient, en particulier, de mettre en oeuvre une architecture bioclimatique plus efficiente sur le plan énergétique, entre autres, et le plus à l'écart possible des diverses sources de pollution, tout en cherchant à réduire au minimum la production de déchets domestiques. Cette enveloppe doit aussi être réalisée avec des matériaux spécialement choisis, les plus appropriés à une construction biologique saine ou Bio-construction.
- Des radiofréquences «communicatives» aux basses fréquences «informatiques» et «électriques»
Nous baignons -pratiquement partout- dans les radiations des émetteurs radar et autres, dans celles des émetteurs de télévisions U.H.F. (hyperfréquences de 0,3 à 3 gégahertz) et des téléphones cellulaires (GSM : Global System for Mobile communication à 925 et 1800 mégahertz), des téléphones mobiles (avec leurs antennes à 300 mégahertz) et puis, dans celles des émetteurs TV. en V.H.F. (de 30 à 300 mégahertz), des ondes radio en FM, AM, jusqu'aux récepteurs (écrans cathodiques, pour les très basses fréquences : V.L.F.), ainsi que dans les champs électriques, électromagnétiques (pour les extrêmement basses fréquences : E.L.F.) des appareils électroménagers ou autres, des réseaux électriques de distribution et d'alimentation jusqu'aux lignes à haute tension, sans oublier les lignes de transports à traction électrique. Devant toutes ces formes d'énergie invisible, de nombreux scientifiques avisés mettent aujourd'hui les populations en garde vis-à-vis des risques sanitaires susceptibles d'être entraînés par cette exposition en divers points de la Planète, en recommandant «l'évitement» ou éloignement prudent, le plus souvent possible. Au «Smog» chimique en certaines régions se surajoute ainsi un réel «brouillard électromagnétique artificiel» omniprésent et invisible, mais qui n'est pas inactif sur les organismes vivants selon leur sensibilité propre. -
Radiofréquences : micro-ondes ou hyperfréquences
La fréquence de l'onde porteuse des téléphones mobiles est de l'ordre de 900 ou de 1800 mégahertz, selon les types de réseaux. L'appareil émet en permanence afin d'être détecté, s'il n'est pas déconnecté. Cette détection et la transmission des communications s'établissent par l'intermédiaire de relais, couvrant une zone spatiale de diffusion ou cellule (d'où le nom de réseau cellulaire), d'un rayon de 5 à 20 km autour de chaque relais en rase campagne, pour descendre aujourd'hui à un rayon minimum d'environ 1,5 km en ville. L'émission est, toutefois, d'autant plus importante que le réseau est plus sollicité et elle atteint toutes les personnes se trouvant dans son champ de diffusion, même celles qui ne disposent pas de téléphone mobile. Bien sûr les utilisateurs sont plus exposés, notamment au niveau des organes proches de l'appareil lors des communications téléphoniques. Il faut tenir compte en particulier de la densité de puissance. Elle s'exprime le plus souvent en microwatt/cm2 (µW/cm2). Durant une communication téléphonique, l'utilisateur reçoit en moyenne une densité de puissance de 1000 à 2000 µW/cm2 ; or, d'après le Pr W. Ross Adey (Président du Conseil National de Protection contre les Radiations : NCPR aux USA), des densités de puissance de moins de 10 µW/cm2 peuvent avoir un effet perturbateur sur des cultures cellulaires et sur des animaux de laboratoire. Le Pr Neil Cherry (Université Lincoln, Christchurch, Nouvelle Zélande) affirme même que le seuil devrait se situer en dessous de 0,1 µW/cm2 ! Certaines firmes reconnaissent les dangers potentiels des téléphones cellulaires, puisque l'une entre elles utilise des slogans en rapport pour mieux se positionner commercialement. Des mesures effectuées avec un GSM Hagenuk en émission montreraient, par exemple, une densité de puissance plus de dix fois inférieure à celle émise par les GSM concurrents. Mais, il reste encore beaucoup à faire pour parler de sécurité absolue, puisqu'on relève -avec ce type de téléphone- toujours 200 µW/cm2 au niveau du cerveau au cours d'une communication.
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Très basses fréquences (V.L.F.) et écrans cathodiques d'ordinateurs ou de postes de télévision En attendant une plus large diffusion d'autres types d'écran de réception, il faut bien reconnaître qu'un tube cathodique est une ampoule de verre sous vide, avec trois canons à électrons (pour la couleur) et un écran fluorescent (phosphore) à sa surface interne, où se forme l'image par balayages des électrons. Un transformateur (haute tension) accélère et dirige les trois faisceaux de particules vers l'avant du tube. Leurs mouvements sont dirigés par des bobines de déviation, au sein desquelles circule un courant électrique qui engendre des champs magnétiques. Les champs ainsi produits sont plus importants à l'arrière et latéralement que face à l'écran (1 milliGauss à 1,5 - 2 m de distance, en façade) ; d'autre part, diverses fréquences sont ainsi émises (Fréquences de balayage horizontal : de 10 à 30 kilo Hz = très basses fréquences ou V.L.F. - fréquences de balayage vertical : de 50 à 75 Hz = extrêmement basses fréquences ou E.L.F.), sans oublier celles du courant alternatif 50 Hertz d'alimentation du transformateur qui engendre ses propres champs, pour ne parler que des radiations non-ionisantes. La pratique de l'éloignement prudent amène à faire regarder la télévision à une certaine distance (notamment pour les enfants, qui ont la mauvaise habitude de «coller leur nez» sur le poste de TV). Quant à l'utilisation d'ordinateur, cette pratique est plus difficile pour la lisibilité même sur l'écran. Des filtres surajoutés peuvent éventuellement changer certaines des conditions visuelles, limiter l'électricité statique et les champs électriques, mais -en aucun cas- intervenir sur les divers champs magnétiques précédemment décrits. Par contre, des systèmes spécifiques pourraient agir sur ces radiations émises au voisinage des écrans cathodiques (reposant sur les «neutrinos» porteurs de photons pour «Neutral», ou bien, de solution d'oxydes de terres rares entraînant une résonance à contre phase qui annihilerait la nocivité biologique de telles émissions, comme «EMF-BIOSHIELD® from A.NOX® Technology»). Mis à part l'utilisation de «modèles biologiques», les moyens classiques d'investigation scientifique ne permettent pas encore toutes les vérifications objectives d'une telle action protectrice et il faut se méfier des nombreux gadgets commercialisés par ailleurs, sans aucun effet neutralisant vis-à-vis des champs électromagnétiques ainsi produits.
- Extrêmement basses fréquences (E.L.F.) et courants électriques Tout courant électrique engendre un champ électrique et un champ magnétique. Son intensité est d'autant plus grande que l'on se trouve à proximité de la source ; ce champ diminue rapidement avec la distance, d'où l'intérêt du concept d'éloignement prudent ("prudent avoidance" développé aux USA). La Suède est le premier pays à avoir adopté ce principe de précaution par l'éloignement prudent pour la protection des populations. Un champ électrique est engendré par la présence de charges électriques (électrons) ; ce champ est lié à la tension du courant électrique ; il est donc fonction du voltage (lignes de transport en 400.000 volts, ou de distribution domestique en 220 volts, par exemple). Le champ électrique se mesure en volts par mètre (V/m). Plus la tension d'alimentation d'un appareil est élevée, plus le champ électrique qui en résulte est intense. Les fils d'un appareil branché à une prise de courant produisent un champ électrique, même si l'appareil ne fonctionne pas, d'où l'intérêt des interrupteurs de champ. Son intensité peut être considérablement diminuée par des éléments susceptibles de faire écran (arbres, bâtiments...). Un champ magnétique est induit par le passage du courant électrique, c'est-à-dire par le mouvement des électrons. Il n'est donc produit que si un appareil est en marche. Plus l'intensité du courant (exprimée en ampères ) est forte, plus le champ magnétique produit sera important. Contrairement au champ électrique, pratiquement aucun écran efficace (mis à part le mû-métal) ne peut agir comme blindage contre le champ magnétique, de telle sorte que ce dernier traverse assez facilement la matière, les diverses structures de l'habitat, aussi bien que le corps humain... Son intensité s'exprime en Teslas (anciennement en Gauss, cette unité est encore utilisée : 1 Tesla = 10.000 Gauss), ou plus souvent en fractions de ces unités : 1 milliGauss (mG) = 0,1 micro Tesla (µT). On emploie aussi parfois l'ampère par mètre (A/m). Tous les appareils, équipements et fils électriques produisent des champs électriques et magnétiques (CÉM). Par conséquent dans notre environnement, nous sommes tous exposés aux CÉM. Le type d'équipement, la distance par rapport à la source et le temps passé à proximité sont trois facteurs indispensables à prendre en compte dans l'évaluation de l'exposition aux CÉM. Il est important également de tenir compte des effets cumulés des divers champs, ainsi que, par exemple, de l'action possible des descendants radioactifs du radon formés sous l'influence du champ électrique, le long des lignes de transport du courant, comme le signale le Pr Denis Henshaw de l'Université de Bristol en Grande Bretagne. Le Conseil National de Protection contre les Radiations et de mesures (NCRP : National Council on Radiations Protection and measurements), dépendant de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA : Environmental Protection Agency) aux USA, a défini le concept ALARA (As Low As Reasonably Achievable = aussi bas qu'il est raisonnablement possible de réaliser) sur le plan sanitaire, en vue de parvenir à protéger les populations de tous risques à l'avenir, par la suggestion réaliste d'une réduction progressive de leur exposition aux CÉM environnementaux. Dans un rapport préliminaire (NCRP, 1995), les consignes directrices de sécurité recommandent -à terme- un seuil d'exposition fixé à 0,2 µT (micro Tesla) ou 2 mG (milliGauss) pour les champs magnétiques ambiants. Cette valeur limite, pour les risques pathogènes, est confirmée par les études récentes indépendantes de la Communauté Scientifique Internationale (et 5 Volts/m, ou 10 Volts/m selon les auteurs, pour les champs électriques).
Il me paraît personnellement important d'étendre ce principe minimal «ALARA» à la qualité de vie et surtout de sommeil dans l'habitat. C'est la raison pour laquelle j'ai défini -pour ces divers champs électromagnétiques- une «zone de neutralité biologique» effective plus confortable (au sein des chambres à coucher notamment). En raison de certaines personnes hypersensibles en particulier, je préconise à présent à cet effet de limiter l'exposition à moins de 0,1 mGauss pour les champs magnétiques (en s'appuyant comme référence sur la valeur minimum des relevés du champ magnétique ambiant effectués dans des habitations québécoises par l'Institut de Recherche d'Hydro-Québec, avec une variation de 0,01 µT à 1 µT alors, soit de 0,1 mG à 10 mG). Par ailleurs, je suggère de descendre à moins de 1 Volt/m pour les champs électriques avec le courant habituel 50 Hz (Europe) / 60 Hz (Amérique du Nord), ainsi qu'à une densité de puissance inférieure à 0,1 µwatt/cm2 pour les hyper-fréquences des téléphones mobiles GSM à 925 mégahertz (d'après les travaux néo-zélandais du Pr Neil Cherry dans ce cas).
Sites sur la pollution atmosphérique http://www.fr.tentelemed.com/Paracelse/envirtox/Pollatmo/Surveill/atmo.htm http://www.environnement.gouv.fr/actua/cominfos/dosdir/DIRPPR/air/default.htm http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/ress/environnement/sites.html http://www.erpurs.org/HomePage.htm http://www.ile-de-france.sante.gouv.fr/santenv/informat.htm
Site relai sur la pollution électromagnétique http://club.euronet.be/claude.herion
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